A moins de deux heures d’avion de Genève : Palerme. Et à moins de deux jours de ce départ pour la Sicile, les chansons façon crooner jazzy de Paolo Conte passent en boucle. Force sera de constater que ce cours de rattrapage de l’italien me servira bien peu : la population chantonne mieux dans son patois local. En plus, je suis invitée par le spécialiste français du séjour tout compris, alors autant soigner la langue de Voltaire. Lire la suite
Étiquette : Gastronomie
Baden-Baden : détox façon Belle Epoque
- Allez ! Je crois en vous !
Visage rouge écarlate. Déjà 30 secondes que je survis dans la position de squat, cette torture débile que les professeurs de fitness ont inventé. Mes cuisses tremblent, 10 secondes de plus et je les perds. La radio grésille dans ma tête, Madonna entonne : « Strike the pose ». Enfin, le bip sonne la libération de ce gainage. Une minute. La plus longue de mon existence. Je m’effondre dignement. Kevin, mon coach sportif me répète qu’il est fier de moi.
- Et moi, je vous aime, marions-nous, fuyons ensemble, soyons fous. Finissons-en avec cette cruauté.
- Was ?
- Allez, faisons l’exercice suivant.
Vik Muniz : des racines, des hommes et quelques bulles…
L’artiste brésilien donne vie aux ordures et ce n’est pas rien. Mais Ruinart ne l’a pas approché pour cette raison. Chaque année, la Maison de Champagne, partenaire des plus grandes foires d’art, donne carte blanche à un artiste de renom. Une manière de partager son patrimoine et son savoir-faire à travers leur vision.
Il aura fallu trois ans pour apprivoiser l’agenda surchargé de Vik Muniz, véritable coqueluche des galeristes, dont Renos Xippas. Leur collaboration se vernissait la semaine dernière à Paris devant un parterre de VIP au Palais Brongniart.
Par battements de cils, j’ai pu envoyer un message visuel de félicitations à l’excellent journaliste Augustin Trapenard (qui a dû penser que je venais de recevoir un jéroboam de Blanc de Blancs dans l’œil). Lire la suite
Vienne : élégance reloaded
Il m’aura fallu quatre heures et demie pour retrouver la sortie du colossal Kunsthistorisches Museum de Vienne. Le poil ébouriffé, la jambe titubante et l’œil hagard, je m’empresse de demander au premier passant si Donald Trump est encore le président des Etats-Unis.
Le blanc prestige de Courchevel et Méribel
7h du matin. Tandis que je baille allongée sur un lit moelleux, au cœur des Alpes françaises, le chef exécutif de l’Apogée Courchevel, le village le plus prisé des Trois Vallées, entame son ascension en peau de phoque vers les cimes enneigées.
Le septième ciel atteint sans trop de labeur, le sportif de haut niveau originaire de Rouen descendra d’une traite les pistes habillées d’or blanc mais encore vierges de skieurs jusqu’à la porte de sa cuisine. Lire la suite